Cet essai critique s’adresse aux coopérants volontaires potentiels et poursuit principalement un objectif didactique. Rédigé dans un langage accessible, il synthétise des réflexions critiques élaborées par l’auteur sur plusieurs décennies, en rapport avec le développement international tel qu’il est perçu depuis le Canada, et la coopération volontaire en particulier, en examinant leurs discours, intentions et leurs non-dits. L’auteur, anthropologue social spécialiste des populations marginales des hauteurs asiatiques, propose aux futurs coopérants une réflexion appuyée qui transcende les utopies intéressées promues par l’État et l’industrie du développement, ainsi que par son idéologie, le développementisme.