L'industrie du verre à vitres existait en Belgique dès le Moyen Age, mais elle ne connut une certaine ampleur qu'à partir du XVe et surtout du XVIe siècle, au cours duquel l'usage de verre se répandit parmi les classes aisées de la population en remplacement du papier huilé. Sous l'influence des artisans italiens émigrés dans le pays, elle se développa fortement, particulièrement dans la vallée de la Sambre, ainsi que dans le Brabant. La technique était encore primitive et l'habileté manuelle des souffleurs leur procurait déjà des salaires très élevés par rapport aux autres métiers.

1. — L'année 1950 a présenté en Belgique des particularités curieuses dans le domaine des prix.

Au cours du premier semestre, les prix de gros sont demeurés remarquablement stables, et les prix de détail ont fléchi légèrement, par suite surtout de la baisse cyclique du porc. Le démenti infligé à tous ceux qui annonçaient que la dévaluation monétaire de 12 ½ %, en septembre 1949, devait fatalement déterminer une hausse des prix, a été confirmé et amplifié. Les prix de gros, qui se trouvaient à 363 au mois d'août 1949, étaient encore à 365 en juin 1950. Quant aux prix de détail, ils étaient revenus d'une date à l'autre, de 378 à 368, par suite de la baisse des produits alimentaires.

To answer the question under what conditions during the transition to EMU will firms choose the Ecu as their currency for transactions, the paper develops a simple model of a firm’s choice of currency for pricing, invoicing and receiving payments for its product-its transactions currency. The focus of the model is the presence of network externalities derived from use of the same currency by others. The model points up the fallacy of focusing only on relative inflation performances of currencies when judging their likely adoption for transactions purposes.

Until recently standard trade theory had ignored the fact that resources are devoted not only to production of goods and services but also to rent, revenue and tariff seeking activities. Competitive rent and revenue seeking and their impact on welfare and resource allocation have been thoroughly examined by A. Krueger [1974] and J. Bhagwati and T. Srinivasan [1980]. The studies mentioned above are based on the presumption that rent seeking and lobbying activities effect the availability of physical inputs employed in the production of goods. In this paper we argue that lobbying also affects the efficiency of firms through its impact on the allocation of managerial effort which is internal to the firm. This stems from the fact that firms can raise their profits by lobbying for tariffs which in turn raise the domestic price. Since managerial effort is an input in both production and lobbying activities, and since the likelihood of having a tariff levied depends on the lobbying effort, we expect some managerial effort to be directed to lobbying at the expense of production and thus adversely affecting the production efficiency of firms.

In recent times many western governments have either considered or actually applied some form of price regulation in order to combat an accelerating world wide inflation that has respected no one’s national boundaries. The price controls that were applied by governments pressured to take action have been typically collections of pragmatic administrative procedures, requiring the creation of their own operating bureaucracies. Often neither the original arguments that were raised in favor nor the resulting measures enacted were seen by economists as grounded in any coherent piece of orthodox economic theory. There has been many theoretical articles written about these aspects of price regulation, however, empirical studies attempting to discover the consequences of these systems at the level of the individual decision-makers involved have been few due to the unavailability of relevant data. This recent Belgian experience then offers a unique opportunity as a large volume of material has been made available for econometric study.

This paper relies on Benhabib (1996)’s immigration model to analyze the political sustainability of selling immigration permits, an idea proposed by Gary Becker. To simplify the analysis, we focus on the effects of immigration flows on input prices. We find that immigration quotas almost always generate the highest capital-labor ratio (and thus the highest wage rate). We also provide an example in which immigration permits generate the lowest value of the capital-labor ratio when permits sales are wasted. Under this last assumption, we show that if the wealth of the median voter is low enough, immigration quotas will be chosen over immigration permits. If the median voter's wealth is high, then the issue of majority voting will be the system which delivers the lowest capital-labor ratio.

This study estimates two multi-product cost functions for the entire population of 773 Flemish secondary schools supplying a six-year study program. From the estimated parameters of a quadratic and a generalised translog cost function the degree of ray and product specific (dis)economies of scale as well as the degree of (dis)economies of scope is determined. The paper also describes how marginal costs and cost elasticities can be derived. Three major study fields can be distinguished. Student loads in each of these study fields are used as output variables. Evidence is found for ray economies of scale and global economies of scope. Especially in technical education product specific economies of scale could be realised. Cost savings by supplying two study fields jointly (pairwise scope effects) are also considerable.

G. Duménil et D. Lévy soulignent le rôle du taux de profit dans la dynamique du capitalisme. Ils affirment réhabiliter l’économie classique et, en même temps, proposer une nouvelle interprétation de l’histoire économique américaine. Notre commentaire porte uniquement sur l’aspect théorique. La portée générale de leur théorie est mise en cause. En adoptant leurs hypothèses restrictives, la théorie néoclassique permet d’établir des résultats comparables en matière de stabilité. Quel que soit l’intérêt de leur modèle, les auteurs ne démontrent pas sa supériorité sur la dynamique standard, au moins en ce qui concerne les résultats généraux. Un second point de discussion concerne leur traitement de la monnaie et du crédit.

Un groupe d'agents décide de mettre à sa disposition un site collectif polluant. Pour ce faire, ils font appel à une entreprise chargée de la localisation et de la construction de l'installation. Celle-ci leur propose une procédure de localisation/tarification soumise à l'approbation de tous les agents. Dans un tel contexte, l'entreprise est forcée à internaliser les dommages subis par les agents dans sa fonction de coût: ce phénomène rappelle l'achat de droit à polluer. En information incomplète, les mécanismes incitatifs optimaux indiquent l'existence d'inefficacités dues à l'attribution d'une rente informationnelle à chaque agent: la localisation échoue alors qu'elle aurait profité à tout le monde. Dans deux applications (externalités diffuses et ex-ternalités locales) du modèle général, l'enchère optimale est complètement caractérisée.

Un accident survenant à la livre sterling est, pour l'économie mondiale, un événement majeur : d'abord, parce qu'il est l'aboutissement de tensions graves qui s'exacerbent et se dénouent dans une crise; ensuite, parce qu'il crée des rapports nouveaux dans le système international des prix et dans les relations financières. Ceux-ci requièrent des processus d'ajustement.

Certes, la crise du sterling se préparait depuis de longues années et seules la date et les modalités restaient problématiques. Elle était, d'autre part, de plus en plus imbriquée dans la crise de liquidité internationale dont les éléments ont apparu clairement dès 1958.

La théorie de l’équilibre général (TEG) cherche à déterminer le concept de marché comme dispositif permettant l’affectation décentralisée des ressources disponibles pour la consommation et la production. Dans une économie caractérisée par une multiplicité d’agents individuels, cette affectation implique que soit résolu le conflit d’intérêts individuels susceptible de surgir dans une telle société. Le dispositif social dénommé «le marché» est destiné, en dernière instance, à réconcilier les intérêts individuels sans recourir à des mécanismes directement coercitifs pour les agents individuels. L’œuvre de Walras est, dans ce cadre, le point de départ de la théorie du marché décentralisé concurrentiel dans lequel les agents individuels définissent leurs plans d’activité (de production et de consommation) selon l’information sociale véhiculée par les prix dans leur fonction paramétrique.

Les prix constituent la seule information sociale utilisée par les agents individuels pour définir leur comportement économique. En dehors de cet ensemble d’informations, il n’existe que des éléments strictement privés (domaines de préférence et fonctions de demande pour les consommateurs; ensembles de production et fonctions d’offre pour les producteurs). De plus, toute communication bilatérale entre les agents, préalable aux transactions, est exclue, étant donné la définition même de l’agent individuel dans une économie concurrentielle : leur comportement face au processus de formation des prix est passif. Ils sont des «preneurs de prix».

The article argues that there are two distinct conceptions of money in Keynes’ General Theory, one pertinent to the model of Chs. 1–15 and the other to the model of Ch. 17. Within the context of the first conception no aspect of money other than its role as a link between the present and the future is essential. Whitin the context of the second, the peculiar characteristics of money (low or zero elasticities of production and substitution) assume a decisive role and are crucial in the explanation of the unemployment equilibrium. The article points out that, as a result of this dichotomy, alternative aspects of monetary theory emerge, so that the General Theory cannot be regarded as providing a unified theoritical framework.