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Les symptômes dépressifs subsyndromiques dans le trouble bipolaire sont fréquents, et semblent être présents indépendamment de la durée de la maladie et de la polarité du dernier épisode. D’après plusieurs auteurs, la persistance de symptômes dépressifs minimes pourrait expliquer l’écart entre la rémission syndromique et la rémission fonctionnelle.
Méthodes
Il s’agissait d’une étude transversale réalisée auprès des patients bipolaires type I euthymiques et suivis en ambulatoire. Le recueil des données s’est fait au moyen d’une fiche qui comportait les données sociodémographiques et cliniques, la mesure de la phase thymique à l’aide de l’échelle de dépression de Hamilton et l’échelle de manie de Young et le Functioning Assessment Short Test.
Résultats
Plus de la moitié de la population (53,3 %) avait une déficience fonctionnelle globale. La majorité des domaines spécifiques du fonctionnement étaient touchés. Nous avons trouvé un score HDRS relativement élevé (2,03 ± 2,3) en comparaison avec le score YMRS (0,6 ± 1,2). Le fonctionnement global était associé à l’âge (p = 0,025), au niveau scolaire (p = 0,027), à l’activité professionnelle (p = 0,001), au nombre d’épisodes maniaques (p = 0,013) et dépressifs (p = 0,003), au nombre d’hospitalisations (p = 0,023) ainsi qu’à un score HDRS plus élevé.
Conclusion
Les symptômes subsyndromiques qui persistent en périodes intercritiques de la maladie bipolaire sont fréquents, et ont un mauvais pronostic fonctionnel. Ils mettent en évidence le profil chronique et sévère de la maladie bipolaire, et la nécessité d’introduire des interventions thérapeutiques axées sur les symptômes dépressifs résiduels dans le but d’améliorer le fonctionnement.
Les symptômes dépressifs subsyndromiques dans le trouble bipolaire sont fréquents, et semblent être présents indépendamment de la durée de la maladie et de la polarité du dernier épisode. D’après plusieurs auteurs, la persistance de symptômes dépressifs minimes pourrait expliquer l’écart entre la rémission syndromique et la rémission fonctionnelle.
Méthodes
Il s’agissait d’une étude transversale réalisée auprès des patients bipolaires type I euthymiques et suivis en ambulatoire. Le recueil des données s’est fait au moyen d’une fiche qui comportait les données sociodémographiques et cliniques, la mesure de la phase thymique à l’aide de l’échelle de dépression de Hamilton et l’échelle de manie de Young et le Functioning Assessment Short Test.
Résultats
Plus de la moitié de la population (53,3 %) avait une déficience fonctionnelle globale. La majorité des domaines spécifiques du fonctionnement étaient touchés. Nous avons trouvé un score HDRS relativement élevé (2,03 ± 2,3) en comparaison avec le score YMRS (0,6 ± 1,2). Le fonctionnement global était associé à l’âge (p = 0,025), au niveau scolaire (p = 0,027), à l’activité professionnelle (p = 0,001), au nombre d’épisodes maniaques (p = 0,013) et dépressifs (p = 0,003), au nombre d’hospitalisations (p = 0,023) ainsi qu’à un score HDRS plus élevé.
Conclusion
Les symptômes subsyndromiques qui persistent en périodes intercritiques de la maladie bipolaire sont fréquents, et ont un mauvais pronostic fonctionnel. Ils mettent en évidence le profil chronique et sévère de la maladie bipolaire, et la nécessité d’introduire des interventions thérapeutiques axées sur les symptômes dépressifs résiduels dans le but d’améliorer le fonctionnement.
Il est aujourd’hui admis par la plupart des auteurs que les épisodes affectifs se caractérisent par une perturbation de l’estime de soi ; cependant, l’estime de soi en dehors des phases thymiques est sujette à controverses. On se propose dans notre travail d’évaluer l’estime de soi dans un groupe de patients bipolaires type I en phase euthymique.
Méthodes
Nous avons mené une étude transversale descriptive auprès de 60 patients bipolaires euthymiques suivis en ambulatoire. L’euthymie était vérifiée par l’échelle de dépression de Hamilton (score ≤ 7), et l’échelle de manie de Young (score ≤ 6). La mesure de l’estime de soi a été faite au moyen du Rosenberg Self-Esteem scale (RSE).
Résultats
Notre échantillon était composé de 33,3 % femmes et 66,7 % hommes. La plupart des patients étaient mariés (46,7 %) et plus de la moitié (55,0 %) avaient un niveau d’enseignement secondaire. L’étendue des totaux possibles du RSE allant de 10 à 40, le score total moyen obtenu par les patients était de 28,3, soit dans la fourchette de l’estime de soi basse. Une estime de soi basse était associée au délai de prise en charge (p = 0,021) et au nombre d’hospitalisations (p = 0,032).
Conclusion
Les résultats impliquent la nécessité que toute notre attention se porte sur l’estime de soi dans nos interventions thérapeutiques.
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